L’Israël moderne dans la prophétie biblique

Le 14 mai 1948 est la date la plus importante de l’histoire récente d’Israël. Elle marque la résurrection d’Israël en tant que nation pour la première fois en 20 siècles. Jamais dans les annales de l’histoire humaine un peuple n’avait été déraciné de son pays et dispersé sur la surface de la terre, avait survécu et était revenu dans son pays d’origine pour y reprendre son existence en tant que nation.

Ce phénomène inhabituel et sans précédent a déconcerté les historiens, les politiciens et les experts religieux. La vraie signification de la renaissance d’Israël ne peut réellement se comprendre ni s’expliquer sans l’examen du texte biblique.

Au cours des 60 années passées, diverses opinions ont été avancées pour expliquer la restauration d’Israël. Certains chrétiens disent qu’elle n’a rien à voir avec la prophétie et que le rétablissement de l’Israël moderne est un événement historique sans rapport avec l’accomplissement des textes bibliques.

D’autres enseignent qu’il y aura une restauration littérale, nationale telle qu’elle est annoncée dans la Bible, mais pas avant le retour de Jésus-Christ. Ils croient que le retour actuel dans l’incrédulité ne suit pas la séquence correcte d’une repentance suivie d’une restauration.

Les deux points de vue sont imparfaits. Le premier nie que ce retour ou tout retour futur du peuple juif sur sa terre d’origine soit un accomplissement de la prophétie biblique. Le second nie tout accomplissement biblique tant qu’Israël ne se sera pas repenti de son péché et de son incrédulité ; or, cette façon de voir n’est pas enseignée dans les Écritures.

Comment donc interpréter le retour du peuple juif dans son pays et la naissance de l’État d’Israël ? L’Écriture dit qu’Israël doit être à nouveau instaurée comme une nation souveraine et incrédule avant que les prophéties parlant de la nation dans les derniers temps voient leur accomplissement.

La renaissance d’Israël

Il y a vingt-six siècles, Ézéchiel avait prophétisé une résurrection nationale pour Israël (Ézéch. 37:1-14). Ce jour-là, l’Esprit du Seigneur avait transporté le prophète dans une vallée recouverte d’ossements humains desséchés et lui avait expliqué qu’il s’agissait de « toute la maison d’Israël » (v. 1, 11). Puis Il avait commandé au prophète de prophétiser sur eux (v. 4).

À peine le prophète eut-il parlé qu’un puissant miracle se produisit. Les os se rapprochèrent les uns des autres et formèrent des corps humains (v. 7) ! Cette coalescence représente la résurrection d’Israël en tant qu’entité dans son propre pays pendant les derniers temps. L’absence de « souffle » dans les os indique l’absence de vie spirituelle au moment de cette résurrection (v. 8). La vie spirituelle se manifestera lors de la réconciliation, à savoir lors de la seconde venue de Jésus le Messie.

La Bible enseigne donc qu’Israël retournera dans son propre pays, dans l’incrédulité, et deviendra une nation avant le retour du Messie.

La restauration d’Israël

Ézéchiel 36.8-12 enseigne également que la terre elle-même sera restaurée lors du retour du peuple juif. Au 19e siècle, les fils et les filles d’Abraham commencèrent à revenir au pays et, en 1948, quelque 657.000 personnes résidaient dans le nouvel État d’Israël. Bien que la plupart de ces premiers pionniers n’avaient pas de connaissances agricoles, ils ne tardèrent pas à établir des kibboutz (fermes collectives) et à faire des récoltes sur des terres qui étaient restées incultes pendant des siècles.

Depuis leur retour, la terre de ce pays a montré la nouvelle vie que mentionne Ézéchiel 36. Premièrement, elle est comme un arbre qui produit de nouvelles branches et feuilles ainsi que de nouveaux fruits (v. 8). Deuxièmement, c’est avec abondance qu’elle produit lorsqu’elle est « cultivée et ensemencée » (v. 9). Troisièmement, ses villes sont en train d’être reconstruites et habitées (v. 10). Quatrièmement, sa terre a été défrichée et l’on a reconstruit sur les ruines du pays. Cinquièmement, le pays est en train d’être repeuplé par des Juifs (v. 10-12). Sixièmement, les Israéliens en prennent possession (v. 12). Cet événement est un signe annonciateur de l’accomplissement final du passage d’Ézéchiel 36, accomplissement qui prendra place dans le Royaume millénaire.

La réunification d’Israël

Le 29 Novembre 1947, les Nations Unies votèrent, par 33 voix contre 13 (10 abstentions) la reconnaissance d’Israël en tant que nation souveraine. Israël espérait que la décision précipiterait l’acceptation de la part des autres nations et la paix avec elles. En réalité, c’est le contraire qui se produisit : Israël fait l’objet d’une haine presque universelle.

Les Écritures enseignent de façon claire qu’Israël fera face dans les derniers temps à une opposition mondiale et à une tribulation telle qu’elle n’en aura jamais connue de semblable. En fait, l’État d’Israël va passer par ce que les Écritures juives nomment « l’époque du trouble de Jacob », un holocauste sans précédent qu’Israël subira lors de la Grande Tribulation (Jér. 30:7).

Il faut donc qu’Israël soit toujours là lorsque la Tribulation commencera. Premièrement, Daniel a prophétisé : « Alors il fera une solide alliance avec plusieurs pour une semaine. » (Dan. 9.27). Le « il » fait référence à l’Antéchrist. Il fera une nouvelle alliance, pas une alliance existante, avec la nation d’Israël. Cette action lancera la 70e semaine de Daniel, à savoir la Tribulation de sept ans.

Deuxièmement, il a été prophétisé que le pays de Magog (Russie) s’alliera avec des nations spécifiques – la Perse (Iran), l’Éthiopie, la Lybie, Gomer et Thogarma (Ézéch. 38.5-6) – afin d’attaquer Israël avant le retour du Messie (v. 1-12). Cette invasion se produira lorsqu’Israël sera de retour dans son pays et y habitera en sécurité (v. 8-11). Le but de l’invasion sera de piller et de détruire Israël (v. 12). La plupart des exégètes conservateurs pensent que l’invasion se produira juste avant le milieu des sept années mentionnées dans Daniel 9.27. Il doit par conséquent y avoir une nation d’Israël au sens littéral pour que ces nations l’attaquent.

Troisièmement, juste avant le retour du Messie, une autre invasion se produira lorsque toutes les nations du monde attaqueront l’État d’Israël à la fin de la Grande Tribulation (Zach. 14.2). Cette invasion est appelée la bataille d’Harmaguédon (Apoc. 16.16). Là encore, il faut que la nation d’Israël existe réellement pour que ces nations l’attaquent.

Quatrièmement, Asaph a parlé de 10 nations déterminées à détruire Israël : « Ils se concertent tous d’un même cœur, ils forment une confédération [litt. : ils scellent une alliance] contre toi. » (Ps. 83.5). Les nations dont il est question ici sont Édom et les Ismaélites, Moab et les Haguaréniens, Guébal, Ammon, Amalek, la Philistie, Tyr et l’Assyrie (v. 6-8). Les descendants de ces anciens peuples forment la Jordanie actuelle, le nord de l’Arabie, l’Irak, le Liban, le nord de la péninsule du Sinaï, certaines parties de la côte méditerranéenne et ce que les médias appellent la Cisjordanie. Il s’agit de peuples islamiques qui cherchent aujourd’hui à anéantir l’État d’Israël.

La reconstruction d’un Temple en Israël

L’Écriture indique clairement qu’un Temple de la Tribulation sera érigé juste avant ou peu après le début de la Tribulation de sept ans. Quatre passages du Nouveau Testament font référence à un tel Temple de la Tribulation (Matt. 24.15, Marc 13.14, 2 Thess. 2.3-4, Apoc. 11.1-2). « L’abomination de la désolation » dont il est question en Matthieu 24.15 se produira au milieu de la Tribulation lorsque l’Antéchrist brisera l’alliance qu’il aura faite avec Israël. Il prendra place dans le Temple juif et demandera à être adoré comme Dieu. Il faut qu’un état d’Israël existe au sens littéral pour qu’un tel événement puisse se produire.

Il est intéressant de savoir qu’un mouvement s’est créé en Israël dont l’objectif est de construire le troisième Temple et de restaurer les sacrifices de louange. Un groupe de Juifs orthodoxes appelé les Fidèles du Mont du Temple est prêt à poser la pierre angulaire mais le gouvernement israélien les en a jusqu’à présent empêchés. Un autre groupe à l’Institut du Temple est en train de fabriquer le mobilier pour qu’il soit prêt lorsque le temple sera érigé. Un autre groupe encore est constitué de rabbins orthodoxes qui forment des hommes dont les noms de famille sont Lévi ou Cohen à servir comme sacrificateurs, en prévision d’un troisième Temple. Les Juifs orthodoxes cherchent aussi à faire naître une génisse rousse dont les cendres serviront à la purification des sacrificateurs.

L’ensemble de ces faits nous amène à deux conclusions : pour que ces événements puissent prendre place, Israël doit 1°) être une nation légitime et 2°) avoir le contrôle du Mont du Temple. L’une et l’autre conditions sont des réalités de nos jours.

Une analyse de l’Écriture et des alliances politiques mondiales qui s’établissent aujourd’hui laisse fortement penser que nous vivons dans les derniers temps et que la renaissance d’Israël en 1948 est bien celle qui est prédite dans Ézéchiel 37. L’Écriture apporte la preuve irréfutable que l’État moderne d’Israël doit exister dans les derniers temps, avant la seconde venue du Messie. Aujourd’hui, la nation d’Israël est prête comme jamais auparavant à vivre l’accomplissement du programme prophétique divin.




De l’espoir pour l’avenir d’Israël

Le roi Ézéchias et les chefs de Juda ont certainement été perturbés d’entendre le prophète Michée prêcher la fin imminente de la nation telle qu’on l’avait connue. Après tout, si la nation de Juda était détruite, comment Dieu accomplirait-Il Ses promesses faites aux enfants d’Israël à travers les alliances données à Abraham et à David?

Dans le livre de Michée, au chapitre 4, les versets 1 à 13, Dieu donne de l’espoir et de l’assurance au peuple de Juda. Il n’a pas oublié Ses promesses faites à leurs pères. Dieu rachètera encore un reste de l’oppression des nations et rétablira la nation dans La terre promise, malgré sa destruction imminente. Cet événement d’espoir s’accomplira Lorsque Le Messie viendra pour régner sur Le trône de David.

Le Renouvellement

Michée change brusquement de sujet; il ne parle plus de ruine mais il donne l’espoir du renouvellement de Juda « à la fin des jours » {verset 1). La phrase « à la fin des jours » se réfère au temps où le peuple juif subira une grande tribulation, suivie du retour du Messie pour rétablir la nation et faire de Jérusalem le centre de Son règne divin sur terre. Moïse avait prophétisé cette tribulation   et  ce  rétablissement   avant qu’Israël   entre  en   terre   de  Canaan (Deut. 4 :30).

La Première

« La montagne de la maison de l’Éternel sera établie sur le sommet des montagnes•.. » (v. 1). les montagnes entourant Jérusalem  sont actuellement plus hautes que le Mont Morija, où le Temple était situé. Au retour du Messie, toutes les montagnes entourant Jérusalem seront  aplanies  (Zacharie 14 :4). Jérusalem, ainsi que le Mont du Temple, seront élevés au-dessus de la région avoisinante.

La Deuxième

Israël et les nations du monde adoreront à Jérusalem; « …et    les peuples y afflueront; et beaucoup de nations iront, et .diront : Venez et montons à la montagne de l’Éternel, et à la maison du Dieu de Jacob » {v. 1-2). Pendant le Royaume Millénaire, tous les chemins conduiront à Israël et les gens de toutes les nations du monde s’encourageront à venir adorer à Jérusalem dans le Temple Millénaire.

La Troisième

Le Seigneur instruira les croyants des nations   du   monde   entier   dans le Temple de Jérusalem : « … et Il nous instruira de ses voies, et nous marcherons dans Ses sentiers » (v. 2). On inculquera à une nouvelle génération la vie intègre et l’observation des commandements du Seigneur.

La Quatrième

Les nations apporteront différends à Jérusalem  pour Seigneur tranche : « Et  il jugera  au milieu  de beaucoup de peuples, et prononcera  le droit à de fortes   nations  jusqu’au  loin;  et  de leurs épées ils forgeront  des socs, et de leurs lances, des serpes; une nation ne lèvera  pas  l’épée  contre  une  (autre) nation,   et  on  n’apprendra   plus   la guerre » (v. 3).

Le Seigneur règlera toutes les disputes, la guerre sera éliminée; ce monde difficile et arriviste connaîtra finalement la paix. Les nations transformeront leurs armes en outils agricoles et cesseront d’enseigner les stratégies de la guerre à leurs citoyens.

La Cinquième

Avec   l’élimination   de  la   guerre,   les nations  vivront  en  sécurité.    « Et  ils s’assiéront  chacun  sous  sa  vigne    et sous son figuier,  ‘!t (l n’y aura personne qui les effraye.•. » {v. 4).   Pendant  le règne du roi Salomon, les mots vigne et figuier étaient associés à l’idée de paix, d’abondance  et  de  prospérité (1 Rois 4 :25). Ce sera vrai également pendant le Royaume Millénaire parce que « la bouche de l’Éternel des Armées a parlé » (v. 4). Personne n’aura besoin d’avoir peur d’un acte agressif de son voisin car le Seigneur Dieu Tout Puissant, le chef des Armées omnipotent garantira  la paix.

La Sixième

L’idolâtrie aura disparu. « Car tous les peuples marcheront, chacun au nom de son dieu; et nous nous marcherons au nom  de  l’Éternel,  notre  Dieu,    à toujours et à perpétuité » (v. 5).  Au temps de Michée, toutes les nations païennes suivaient de faux dieux. Mais, en Juda, un reste croyant au vrai Dieu suivait l’Éternel. Dans le Royaume futur, Juda continuera à mettre sa confiance dans l’Éternel, alors que les nations du monde délaisseront leurs faux dieux  et suivront  l’Éternel également.

Le Rassemblement

« En ce jour-là, dit l’Éternel, je rassemblerai   celle  qui boitait,   et  je recueillerai celle qui était chassée et celle sur laquelle j’avais fait venir du mal. Et je ferai de celle qui boitait, un reste, et de celle qui avait été repoussée  au loin, une nation forte; et l’Éternel régnera sur eux, en la montagne de Sion, dès lors et à toujours » (v. 6 – 7).

Le prophète n’a pas spécifié quand    cette   prophétie    serait accomplie.   le «  reste  » ne peut cependant   pas   se   référer   au peuple  juif  qui  est  revenu  de  la captivité     babylonienne,     car l’Éternel  n’a  pas  régné  sur Juda «  pour  toujours   »  depuis cette époque. Les mots « en ce jour-là » se réfèrent au Millénium, lorsque le Messie régnera sur Israël  pour toujours. Le reste d’Israël qui sera renouvelé est comparé à un troupeau de moutons qui « boitait », était malade, affligé et dispersé – un portrait de la condition d’Israël pendant la Grande Tribulation. Après cela, au début du Millénium, Dieu régénèrera et renouvellera un tiers de la population juive – tous ceux qui survivront à la Grande Tribulation (Zacharie 13 :9). Lorsque le Messie reviendra, ce reste aura le voile de l’incrédulité enlevé de ses yeux et croira à salut {Zacharie 12 :10; Romains  11 :26).

Tout comme Michée a utilisé la métaphore des moutons, il utilise une circonlocution  pour  exprimer l’élévation de Jérusalem lorsque le Messie viendra pour régner pendant le millénium : « Et toi, tour du troupeau, colline élevée de la fille de Sion, à toi arrivera et viendra la domination première, – le royaume, à la fille de Jérusalem  »  (v. 8). la phrase  « tour du troupeau, colline élevée de la fille de Sion » se réfère à la section sud du Mont du Temple, en face de Sion, séparée par la vallée de Tyrophon. Les mots « tour » et « colline » sont des synonymes de la forteresse de la ville de David,  fortifiée ultérieurement par les rois Jotham et Manassé {Il Chron. 27 :3; 33 :14). C’était l’emplacement de l’ancien palais de David, où les soldats du roi veillaient sur le peuple de   Jérusalem lorsque le   Messie reviendra  à Jérusalem, il renouvellera la fille de Sion « à sa domination première » et garantira la  protection, la paix, le pouvoir politique et la prospérité à la nation d’Israël. Ce portrait nous fait penser aux empires de David et de Salomon, qui étaient forts, stables et invulnérables aux attaques des autres nations. Cette prophétie donna de l’espoir à une nation qui devait bientôt subir la souffrance de la destruction et de la captivité.

La Rédemption

Michée change de ton pour prédire à nouveau la destruction et la captivité de Juda. le prophète pose trois questions, pour la forme, concernant le temps du siège babylonien : « Maintenant,  pourquoi  pousses-tu des cris? N’y a-t-il point de roi au milieu de toi? Ton conseiller a-t-il péri? Car l’angoisse t’a saisie, comme une femme qui enfante » {v. 9). En somme, pourquoi tous ces pleurs en Juda? N’avaient-ils pas de roi ou de conseiller à appeler pendant cette menace babylonienne?  Oui,  ils avaient des rois; mais les rois étaient impuissants à conduire la nation ou à la conseiller pendant ce siège. Jehoïakim et Sédécias régnaient tous deux lorsque Babylone occupa Juda; mais tous deux servaient Nébucadnetsar, roi de Babylone (Il Rois 24 – 25).

Après que Babylone eut détruit Juda, les enfants d’Israël furent laissés sans roi, et ils le resteront jusqu’au temps de leur rédemption (Osée 3 :4 – 5). Sans chefs,    la souffrance    et    l’agonie ravageraient   la   nation comme   les douleurs  de  l’enfantement  une  femme qui va  enfanter.  Même s’il s’agit ici de la  captivité  babylonienne,  la  situation sera la même pendant « le temps de la détresse  de  Jacob  »  {Jér.  30  :5 – 7; Apo. 12), appelée également  la Grande Tribulation.

Michée continue : «  Sois dans l’angoisse et gémis, fille de Sion, comme une femme   qui  enfante; car maintenant  tu sortiras  de la ville, et tu habiteras aux champs, et tu viendras jusqu’ à Babylone; là, tu seras délivrée; là, l’Éternel te rachètera de  la main  de tes ennemis » (v. 10).

Le tableau de la captivité de Juda est brossé par étapes. Alors que le peuple de Juda est contraint de quitter la ville pour la captivité, il criera de panique comme la femme qui souffre les terribles douleurs de l’enfantement. Durant la marche forcée vers Babylone,  le  peuple  devra  « habiter dans  les  champs  »,  sans   protection contre les éléments de la nature et les prédateurs. Des multitudes périront. Après l’arrivée à Babylone, le reste de Judée sera en captivité pour soixante­ dix ans (Jér. 25 :1 1). Au terme de ces soixante-dix années, un reste sera racheté; il aura la permission de retourner ou pays de Juda. Cette prophétie a été accomplie par l’édit du roi perse, Cyrus, en  538  avant  notre ère  (Esdras 1 :2- 4). Le fait que Michée ait nommé Babylone plus de cent ans avant que cela ne se produise est en soit une prédiction stupéfiante (Ésaïe 39 :l  – 8).

Des armées fouleront à nouveau, sans pitié, les sites sacrés de Jérusalem, dans le futur : « Et maintenant sont rassemblées contre toi beaucoup de nations qui disent : Qu’elle soit profanée, que notre œil voie Sion! (v. 11). Le monde se réjouira de l’humiliation, de la souffrance, et de l’assujettissement d’Israël (Deut. 28 :37). Cette prophétie s’accomplira  pendant  la  Grande  Tribulation.

Un jour, les nations envahiront Jérusalem, ignorantes  de  ce que Dieu a préparé pour elles : « M ais elles ne connaissent pas les pensées de l’Éternel et ne comprennent pas son conseil; car Il les a amassées comme une gerbe sur l’aire » (v. 12). Comme les gerbes sont amassées et amenées sur l’aire pour  être foulées  sous  les  sabots des  bœufs,  de  même les nations qui viennent contre Israël seront détruites. L’extermination qu’elles avaient planifiée pour Israël leur retombera sur la tête, particulièrement pendant  la Tribulation.

Au verset 13, Dieu ordonne à Israël de se lever et de fouler ses ennemis comme un bœuf foule le grain avec ses sabots. Une corne de fer  et  des  sabots  d’airain  symbolisent le pouvoir et la force que le Seigneur donnera à Israël pour combattre ses ennemis. Cet événement aura probablement lieu lorsque le Messie viendra détruire les  nations,  à  la bataille d’Harmaguédon (Apo. 16 :16; 19 :19). Alors Israël rassemblera les richesses des nations et les consacrera à l’Éternel, car Sa force sera à l’origine de cette victoire. La phrase « au Seigneur de toute la terre » se réfère au Messie (Christ) lorsqu’il reviendra en tant que « ROI DES ROIS, ET SEIGNEUR DES SEIGNEURS » (Apo. 19 :16; Ps. 2 :8 – 9).




Le Nouveau Testament est-il antisémite?

Le manager de baseball Dusty Baker a enflammé une polémique l’an dernier en disant que les joueurs de baseball d’origine latine ou africaine « travaillent mieux sous le soleil » que les joueurs blancs.

Leur couleur « leur permet de mieux supporter la chaleur que ceux qui ont le teint plus clair », a dit Baker, qui est noir. « C’est la raison pour laquelle mes ancêtres ont été amenés ici, pour la chaleur. »

La réaction n’a pas tardé. Les éditeurs de journaux et les animateurs radio ont dit haut et fort que si c’était un blanc qui avait tenu ces propos, il aurait été licencié sur-le-champ.

Surpris par la critique, Baker s’est dit en désaccord avec ceux qui considéraient comme racistes ses commentaires, estimant que les Italiens peuvent parler des Italiens, tout comme les Grecs peuvent parler des Grecs.

Il a précisé aux journalistes, « Si je veux parler des Américains de culture africaine, c’est mon droit. Je peux parler des gens de ma couleur et dire des choses que vous ne pourriez pas vous permettre de dire. »

L’opinion de Baker est juste. Les mots comptent, mais ce qui compte le plus c’est celui qui les prononce. Le fait que Baker soit un Américain de souche africaine fait toute la différence.

Les personnes de souche juive comprennent probablement la position de Baker; nous qui sommes de souche juive faisons des commentaires désobligeants les uns des autres à peu près aussi souvent que le soleil se lève à l’est. Il n’est pas besoin d’aller chercher plus loin que dans la Chambre de la Knesset (congrès israélien). Ses représentants élus s’agressent verbalement les uns les autres chaque fois qu’ils sont en désaccord. Soit ils se traitent de tous les noms, soit ils se lancent des insultes ou des jurons, soit ils se crient après.

Quelqu’un d’une autre nation ne pourrait pas se permettre de faire de même sans être accusé d’être antisémite. Cependant les Juifs israéliens comprennent qu’à la Knesset, plusieurs disputes de « famille » ont lieu. Les Juifs ont depuis longtemps la réputation d’avoir des désaccords retentissants. La plupart d’entre eux sourient lorsqu’ils entendent la blague bien connue : « Lorsque vous avez deux Juifs réunis, vous avez trois opinions. »

Les ‘affronts’ des prophètes

Les Juifs se sentent libres de parler franchement les uns des autres dans d’autres domaines que la politique, même si cela implique qu’ils parlent durement. Les Écritures juives contiennent de nombreuses attaques verbales livrées par des Juifs à des Juifs. Un exemple d’épithètes utilisés dans la Bible :

cou raide – Exode 32.9; 33.3; Deutéronome 9.6, 13; Jérémie 17.23
cœur endurci – Ézéchiel 3.7
rebelle – Ézéchiel 2.3, 5-8; 3.9; Jérémie 5.23
nation pécheresse et peuple chargé d’iniquité – Ésaïe 1.4
méchants, enfants corrompus – Ésaïe 1.4
– fous, insensés, dépourvus d’intelligence – Jérémie 4.22.

 Qui a prononcé ces paroles ? Nuls autres que les prophètes juifs appelés par Dieu pour délivrer des messages de vérité et de condamnation à leurs propres frères juifs, les appelant à se repentir et à revenir au Dieu de leurs pères. Où ces paroles sont-elles inscrites? Dans la Torah et les Prophètes ; la Bible des Juifs que les non-Juifs et les Chrétiens appellent l’Ancien Testament.

De plus, la tradition juive enseigne que les Écritures sont sacrées et saintes. C’est la Parole de Dieu. Les règles qui suivent démontrent avec quel égard les Juifs tiennent ces écrits afin de s’assurer qu’ils sont manipulés avec soin :

– On ne doit rien déposer sur la Bible, ne rien mettre au dessus, car elle seule est suprême.
– Le lecteur embrasse le texte avant de le lire.
– Les rouleaux de la Torah sont recouverts de tissus très ornés et de bijoux précieux.
– Si un rouleau de la Torah tombe par terre, on doit jeûner pendant quelque temps.

On notera donc que cette littérature tant appréciée et si sacrée contient pourtant des propos très hostiles tenus entre Juifs. Cependant, personne dans la communauté juive n’a jamais qualifié ce texte de raciste, haineux, ou antisémite.

En famille

Même si la plupart des Juifs ne considèrent pas le Nouveau Testament comme étant la Parole de Dieu, celui-ci contient également des « querelles de famille ». Spécialement les quatre premiers livres (les Évangiles de Matthieu, Marc, Luc et Jean) qui sont des témoignages de la vie et des œuvres de Jésus de Nazareth. Les écrivains relatent les débats et les désaccords passionnés, ainsi que les réactions des chefs religieux aux enseignements de ‘cet homme’ Jésus.

Jésus a utilisé un langage qui paraît hostile pour communiquer Son message à Son peuple. Cependant, Son style n’était pas différent de celui des anciens prophètes. Sa prédication ressemblait vraiment au scalpel du chirurgien, orienté habilement, précisément et rapidement à l’endroit où le besoin se fait sentir. Et, quoiqu’un scalpel est source de douleur au départ, le résultat est une meilleure santé.

De la même façon, les mots acerbes, pénétrants de Jésus ont pu être durs à entendre, mais leur vérité, lorsqu’elle était mise en pratique, produisait la santé spirituelle. Jésus a livré Son message avec la même ferveur que les prophètes qui L’ont précédé. Et quoique plusieurs personnes juives L’ont suivi, plus nombreuses ont été celles qui L’ont rejeté.

Les paroles de Jésus ont exaspéré et troublé la communauté juive depuis qu’Il les a prononcées. C’est pourquoi certains disent que Ses paroles sont antisémites et certains ont même dit qu’on devrait les supprimer.

Un théologien juif a décrit le Nouveau Testament de « traité le plus dangereusement antisémite de l’histoire », incitant « à l’oppression, à la persécution et au génocide avec une intensité et une durée incomparables dans toute l’histoire de la dégradation humaine. Sans le Nouveau Testament, le livre d’Hitler Mein Kampf n’aurait jamais pu être écrit. »1

Voilà des accusations graves. Y a-t-il des évidences dans le Nouveau Testament qui autorisent de telles critiques? Considérons les faits :

– Tous les auteurs, à part Luc, étaient Juifs.
– Jésus, au cœur du message du Nouveau Testament, était Juif.
– Ses disciples étaient tous Juifs.
– Les douze apôtres étaient Juifs.
– La première assemblée (église) était Juive.

Tout comme avec la polémique à propos de Dusty Baker, les mots sont importants ; mais l’orateur l’est plus encore. Les Évangiles rapportent des débats juifs intenses parmi les rangs des gens de ce peuple. Historiquement, l’église « chrétienne » n’a pas compris le fait que ces écrits étaient juifs, et parfois, elle les a mal utilisés. L’histoire juive est maculée de sang parce que certains ont pris des textes hors de contexte afin de justifier leur haine du peuple juif. Un site internet juif dit ceci :

« L’Église a utilisé le Nouveau Testament en tant que source faisant autorité pour décrire le peuple juif comme le symbole de l’humanité non régénérée : les Juifs deviennent l’image d’un peuple aveugle, têtu, charnel, et pervers, une déshumanisation qui a constitué les pré-requis psychologiques pour les atrocités qui ont suivi. »2

Prenons les choses en perspective

Quels sont les aspects du Nouveau Testament qui incitent à une telle polémique?

1. Les Évangiles décrivent le peuple juif avec des noms malveillants.

Jésus a décrit les pharisiens en utilisant les mots : serpents, vipères, conducteurs aveugles, insensés, sépulcres blanchis, hypocrites, pleins d’iniquité, tueurs de prophètes (Matthieu 23.13-36). Ces critiques étaient dirigées contre certaines personnes juives spécifiques, pas contre toutes. Jésus a confronté ces individus parce qu’Il a vu une dichotomie entre leurs positions en tant que conducteurs de la communauté et leur style de vie.

Son approche a été semblable à celle des prophètes de l’Ancien Testament lorsqu’ils ont confronté les prêtres et les prophètes de leur époque. Jérémie 26 en est un exemple; on voit ici un prophète juif (Jérémie) qui prêche contre les conducteurs de son peuple.

Historiquement, le peuple juif est extrêmement critique vis-à vis de ses conducteurs et, en fait, utilise un langage semblable pour les décrire. Il ne s’agit pas d’antisémitisme, mais de théologie.

2. Les Évangiles blâment les Juifs pour la mort de Jésus.

On ne peut nier le texte. Tous les Évangiles disent que les Juifs ont crié : Crucifie-le ! Mais le texte dit également que ce sont les Romains qui ont perpétré l’acte haineux (Matthieu 27.27-35). Le peuple juif n’avait pas l’autorité requise pour le faire (Jean 18.31). Cependant, les Italiens actuels ne sont jamais accusés d’être des meurtriers du Christ.

En plus, le Nouveau Testament enseigne que personne n’a pris la vie de Jésus; Il l’a offerte volontairement en tant que sacrifice expiatoire pour le péché, une fois pour toutes (Jean 10.17-18; Hébreux 10.4-10). Sa mort faisait partie du plan de Dieu. Un des versets préférés du Nouveau Testament dit ceci :

Car Dieu a tant aimé le monde, qu’Il a donné son fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle. (Jean 3:16)

Le Nouveau Testament reconnaît donc qu’une partie du peuple juif a participé à la mort de Jésus. Mais il montre aussi clairement qu’ils n’ont pas agi seuls. Les Romains L’ont arrêté, frappé méchamment et sans merci, puis L’ont crucifié.

3. Les Évangiles attaquent le peuple juif tout entier.

C’est faux. À travers l’histoire, les antisémites ont condamné le peuple juif en tant que « meurtriers du Christ » parce qu’ils ont mal interprété les versets tels que Jean 5.18 : …les Juifs cherchaient à le faire mourir…

Malgré le fait que ceux qui persécutaient Jésus étaient Juifs, tous les Juifs ne L’ont pas persécuté. Le terme ‘ Juif ’ n’impliquait pas la race juive toute entière. Ce terme désignait un groupe bien précis à un moment particulier, et ce groupe spécifique était bien juif. En fait, plusieurs autres Juifs L’ont suivi.

Par ailleurs, Jean 4.22 dit que le salut vient des Juifs. Lorsque les Nazis ont jeté les Juifs dans les fours crématoires pendant la Deuxième Guerre Mondiale, disant que ceux-ci étaient des meurtriers du Christ, aucun d’entre eux n’a jamais cité Jean 4.22! Cependant ce verset fait autant partie du Nouveau Testament que tous les autres. Donc, le Nouveau Testament enseigne que sans le peuple juif, il n’y aurait pas de salut ou de pardon pour le péché parce c’est à travers eux seuls que Jésus, le Messie d’Israël et le Sauveur du monde, est venu.

4. Jésus a affirmé être le Messie.

Ceci est absolument vrai. En Jean 4, une femme samaritaine dit à Jésus : Je sais que le Messie doit venir, celui qu’on appelle Christ (v. 25 – le mot Christ, qui vient du Grec, veut dire la même chose que Messie – Mashiach en hébreu).

Sa réponse fut étonnante : Je le suis, moi qui te parle (v. 26). Sa réponse directe a commencé dès lors à mettre de la distance entre Lui et les Juifs, ainsi qu’entre ces derniers.

Plus loin les Écritures affirment que des divisions ont eu lieu parce que certains croyaient qu’Il était « le Prophète »; d’autres disaient, « C’est le Messie » (Jean 7.41). Il y eut donc, à cause de lui, division parmi la foule (Jean 7:43).

La question fondamentale était – et est toujours – Jésus est-Il le Messie? Est-ce être antisémite que de dire « Jésus est le Messie »? Ou encore, si quelqu’un dit que « Jésus n’est pas le Messie », est-il pour autant anti-chrétien? Évidemment, la réponse à ces questions est non.

Ceux qui croient les Évangiles croient aux paroles de Jésus. Le même Jésus qui a dit Je suis le chemin, la vérité et la vie; nul ne vient au Père que par moi (Jean 14.6) a également dit Aimez vos ennemis (Matthieu 5.44) et Il a pleuré sur Jérusalem (Matthieu 23.37-39).

Ceux qui suivent le Christ acceptent le fait que leur foi les séparera de ceux qui sont sans Christ. Mais, au lieu de prêcher la haine envers ceux qui ne sont pas chrétiens, le Nouveau Testament enseigne à leur égard l’amour, la tendresse, la compassion et la prière.

Lorsque Dusty Baker a donné son opinion sur la couleur de la peau, il s’attendait à ce que les gens prennent en considération celui qui avait parlé. Et lorsque les gens lisent les Évangiles, eux-aussi doivent prendre en considération la source de ces écrits. Un livre tellement imprégné de la culture juive ne peut pas être antisémite.

 

N O T E S
1 Eliezer Berkovitz, cité dans Howard Taylor, “Is the New Testament the Source of Antisemitism?”
2 “The Anti-Jewish New Testament” Messiah Truth Counter-Missionary Education.




L’amour du berger

Imaginez que vous rentriez chez vous pour constater que ceux que vous aimez si tendrement ne savent pas qui vous êtes.

Stupéfait, vous voyez vos propres enfants vous repousser. Vous avez envie de les couvrir d’affection, de les encourager, les aider et les consoler. Mais eux vous méprisent et vous abandonnent.

Un tel rejet ne serait-il pas terriblement douloureux ? Et pourtant, c’est exactement ce qu’a expérimenté le Messie Jésus : Il est venu chez les siens, et les siens ne l’ont point reçu (Jean 1.11).

Jésus naquit dans une famille juive. Sa mère, Son père adoptif, Ses frères, Ses soeurs, Ses amis, Son patrimoine étaient tous juifs. Il s’identifia avec les Juifs, avec leurs luttes et leur situation dans un monde de Gentils. En tant que Dieu incarné, Il connaissait parfaitement leurs échecs spirituels et voyait clairement les tragédies qui les attendaient. Cependant, Il les aimait et vint sur la terre pour les secourir.

Son désir n’était pas seulement de remplir un ministère physique auprès du peuple qu’Il s’était choisi mais de leur offrir un jour le pardon de leurs péchés, de mettre en place le Royaume Messianique promis et d’établir le trône de David, comme Il l’avait annoncé dans les Écritures hébraïques.

Mais « les siens ne l’ont point reçu ». Non seulement le peuple juif ne sut pas comprendre qui Il était ni ce qu’Il venait accomplir, mais le reste du monde ne le comprit pas plus. Il était le Créateur de toutes choses, et pourtant ceux qu’Il avait créés ne le reconnurent pas.

Il vint vers Israël

L’idée véhiculée par les mots « les siens » est qu’Il vint vers ceux qui Lui appartenaient. Les mots sous-entendent une relation spéciale entre Jésus et ceux qui étaient à Lui.

Au début de Son ministère, il est clair que Jésus vint vers les brebis perdues de la maison d’Israël (Matthieu 10.6 ; 15.24). Il donna comme instructions à Ses disciples : N’allez pas vers les païens, et n’entrez pas dans les villes des Samaritains (Matthieu 10.5).

Plus loin dans le récit, une femme cananéenne l’implora en criant : Aie pitié de moi, Seigneur, Fils de David ! Sa fille était en effet cruellement tourmentée par un démon (15.22).

Jésus lui dit : Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. (v.26). Bien que cette réponse ne fût pas un compliment à l’égard de cette femme, elle affirmait simplement que la puissance et le ministère de Jésus—à ce moment-là—s’adressaient uniquement à la nation choisie par Dieu.

La réaction de la femme fut à la fois humble et profonde : Oui, Seigneur, mais les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres (v.27). Elle avait clairement compris de quel côté elle se trouvait et elle attendait par anticipation le reste de bénédiction qui un jour se répandrait sur les Gentils à partir du peuple juif.

L’Ère de l’Église n’étant encore nullement en vue, la réplique de cette femme indique qu’elle reconnaissait en Jésus le Messie et qu’elle anticipait la bénédiction du Royaume Messianique dont bénéficieront tant les Juifs que les non-Juifs au cours du millénium (Zacharie 8.23). Cette bénédiction se produira lorsqu’Israël retrouvera sa place dans son pays, lors du règne à venir du Messie. La requête de la femme fut exaucée à cause de son immense foi.

« L’iceberg » du péché

À la fin de son évangile, l’apôtre Jean écrit : Jésus a fait encore beaucoup d’autres choses ; si on les écrivait en détail, je ne pense pas que le monde même pourrait contenir les livres qu’on écrirait (21.25).

Tout ce que Jésus a fait, Il l’a fait pour une raison : Sa mission était de s’occuper du problème du péché. A l’instar d’un iceberg, le péché a deux parties : celle qui est visible, généralement plus petite, et celle, plus grande, qui se trouve immergée sous la surface de l’eau. La manifestation physique du péché était visible de tous. Il y avait, par exemple, les aveugles, les sourds et les muets ; ceux qui étaient atteints de la lèpre ; ceux qui étaient possédés par des démons ; et même ceux qui étaient morts. Mais il y avait aussi la racine sous-jacente du péché, la partie invisible : le cœur humain, rebelle et éloigné de Dieu (Esaïe 59.2-3, Jérémie 17.9).

Jésus est venu pour s’occuper de la manifestation physique du péché afin de montrer qu’Il avait le pouvoir de traiter la racine du péché, à savoir le cœur de l’homme. Lorsqu’on amena vers Lui un paralytique, Jésus dit à ce dernier : Prends courage, mon enfant, tes péchés sont pardonnés (Matthieu 9.2).

Lui qui connaissait les pensées de leurs cœurs dit alors à l’assistance : Car, lequel est le plus aisé, de dire : “Tes péchés sont pardonnés”, ou de dire : “Lève–toi, et marche” ? Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés… Lève–toi, prends ton lit, et va dans ta maison (v.5-6).

Dieu seul peut accorder le pardon du péché. Jésus guérit le mal dont souffrait cet homme. Cependant, puisqu’Il était Dieu, Il était non seulement capable de s’occuper de l’aspect physique du péché mais aussi de pardonner le péché dans la vie et le cœur d’une personne.

Le propre cœur de Jésus était affligé par la situation du peuple juif : Voyant la foule, Il fut ému de compassion pour elle, parce qu’elle était languissante et abattue, comme des brebis qui n’ont point de berger (Matthieu 9.36).

Le message du Bon Berger

Au cours de Son ministère de prédicateur itinérant, le cœur du Maître fut intensément incliné vers Sa nation bien-aimée, Israël. En Jean 10.11-14, Jésus dit :

Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. Mais le mercenaire, qui n’est pas le berger, et à qui n’appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis, et prend la fuite ; et le loup les ravit et les disperse. Le mercenaire s’enfuit, parce qu’il est mercenaire, et qu’il ne se met point en peine des brebis. Je suis le bon berger.

A l’inverse de certains des faux messies qui vinrent après Lui, Jésus ne s’enfuit pas et ne renia pas non plus Son message pour sauver Sa propre vie. Puisqu’Il était le bon berger, le vrai berger, Il offrit volontairement Sa vie pour Son troupeau. L’écriture nous dit qu’Il aurait pu appeler des milliers d’anges à Son secours (Matt. 26.53). Mais Il refusa de l’envisager. Il aimait Son peuple et lui resta fidèle jusqu’au bout.

Aujourd’hui, par la foi en Lui et cette expiation finale qu’a représenté le sacrifice de Sa vie, Juifs aussi bien que Gentils peuvent obtenir la rémission de leurs péchés et le cadeau de la vie éternelle (Ephésiens 1-2).

Les pleurs du Messie

L’écriture enseigne clairement que le Seigneur visitera Israël et l’élèvera au-dessus de toutes les nations de la Terre. Les frontières territoriales du futur Royaume messianique ont été révélées dans Genèse 15.18-21 tandis que l’ascendance du juste Souverain d’Israël fut identifiée en Genèse 49.10.

En 2 Samuel 7.4-17, Dieu dit au Roi David qu’Il établirait la maison de David. Et Matthieu 1.1-17 établit pour toujours que la lignée du Roi légitime se termine par Jésus. Jésus reçut le droit d’accès au trône de la part de Son père terrestre, Joseph. Luc 3.23-38 dévoile Son lien biologique avec David, très vraisemblablement par Sa mère, Marie (Miriam).

Même Jean-Baptiste, le messager du Roi, prêchait : Repentez–vous, car le royaume des cieux est proche (Matthieu. 3.2). La Parole de Dieu indique également que Dieu a aimé le monde entier et qu’un jour Il bénira aussi les nations non juives (Esaïe 19.23-25).

A l’approche de la fin de Son ministère terrestre, après qu’Il se soit donné pendant trois ans aux brebis d’Israël, Jésus entra dans Jérusalem monté sur un ânon, accomplissant la prophétie de Zacharie 9.9. Là, la plupart des gens de la foule mirent sur le sol des vêtements devant Sa monture, tandis que d’autres coupèrent des branches d’arbres et les étendirent à la manière d’un tapis (Matthieu 21.8). Les gens clamaient : « Hosanna au Fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna dans les lieux très hauts ! » (v. 9).

Cependant, les chefs religieux interpellèrent Jésus : Reprends tes disciples ! (Luc 19.39). Il est clair qu’ils Le rejetaient en tant que Messie et Roi, malgré tout ce qu’Il avait fait pour authentifier Sa personne et Son message.

Cette entrée « triomphale » dans Jérusalem, prophétisée à l’avance, était si cruciale qu’Il répondit : « Je vous le dis, s’ils se taisent, les pierres crieront ! » (v. 40).

Le Maître venait vers les siens et ceux-ci ne Le reconnaissaient pas. Et pourtant, même les cailloux connaissaient le Créateur et le moment de Sa venue.

Jésus pleura sur Jérusalem et ses habitants et fit cette complainte :

Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai–je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu ! (Matthieu 23.37)

Dans ce passage touchant, Jésus dévoila ce qui était véritablement dans Son cœur. Il désirait ardemment pouvoir amener Son peuple bien-aimé sous Ses ailes, avec la chaleur, la sécurité, le soin et la nourriture que sous-entend cette image. Mais, ainsi que l’avait prédit le prophète Ésaïe des siècles plus tôt :

Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable à celui dont on détourne le visage, nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas. (Ésaïe 53.3)

Si seulement Son peuple avait reconnu le temps où Il vint le visiter, combien l’histoire du monde aurait été différente !




Le Messie Revient

Après que Pierre eût confessé Jésus en tant que Messie (Marc 8 :29), à ce moment crucial du ministère de Jésus parmi Ses disciples, Jésus se tourna vers Ses disciples et les surprit par Ses paroles : il leur enseigna qu’II souffrirait , serait rejeté par les chefs du people juif , serait tué, et que trois jours plus tard, Il ressusciterait . Apparemment , Pierre ne saisit que la première partie du message, parce qu’il reprit immédiatement Jésus à ce sujet (More 8 :31·32). Nous pouvons comprendre pourquoi. Il était inconcevable que le Messie meure!tSi le Messie mourait, qu’en serait-il du Royaume promis? Que nous arriverait-il? La réponse à ces questions se trouve dans les dernières paroles de l’enseignement de Jésus: après trois jours, Il ressusciterait.

LA RESSURECTION DU MESSIE

Pierre comprit plus tard que les souffrances du Messie, Sa mort et  Sa résurrection avaient déjà été prophétisées dans I ‘Ancienne Alliance (AT).  Le prophète Zacharie, au chapitre 11, parle du Berger rejeté pour 30 pièces d’argent. Ésaïe 53  parle du Serviteur  du Seigneur et de  Son sacrifice expiatoire. Néanmoins, lorsque Jésus citait les Écritures hébraïques en guise de typologie prophétique, Il utilisait les Psaumes de David. Ces Psaumes prophétisaient la victoire  du  Messie  sur  les  nations  (Psaume  2),  ainsi que Ses  souffrances  et Sa résurrection.

Sur  la  croix,  Jésus  cria la  première  phrase  du  Psaume 22 : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné? » (Marc  15 :34).  Le reste de ce Psaume décrit les souffrances que Jésus éprouva à Sa crucifixion. Vers la fin du Psaume 22, David écrit: ”  … mais  il l’écoute quand il crie  à  lui 11 (v. 25).  La croix ne fut pas épargnée à Jésus, mais trois jours plus tard, Il  ressuscita. En Le ressuscitant des morts, Dieu confirmait que Jésus était vraiment  le  Messie.  Il démontrait ainsi que Son  sacrifice pour les péchés du monde était accepté et accompli.

Pendant les 40 jours de ministère qui suivirent Sa résurrection, Jésus expliqua aux disciples toutes ces vérités à travers I ‘Ancienne Alliance (Luc  24  :44-48)  puis,  alors  qu’ils  étaient réunis au Mont des Oliviers, Il monta au ciel (Actes l :9- 12). Quelques jours plus tard, le jour de la Pentecôte, Pierre et les autres disciples priaient à Jérusalem  lorsque le Saint Esprit leur fut envoyé. En s’adressant à la foule, Pierre proclama que Jésus était ressuscité des morts, et il cita le Psaume  16 :8-1 1, où  David  prie : car tu ne permettras pas que ton  bien-aimé voie la corruption ” (v. 10). Pierre argumenta que le verset 10 de ce Psaume préfigurait la résurrection de Jésus et qu’il ne parlait pas de David parce que le corps de David était dans une tombe connue à Jérusalem. Tandis que le corps de Jésus n’avait pu être retrouvé (Actes 2:29-32).

Même  si  Jésus  mourut,  Son corps  ne  resta  pas  dans  la  tombe assez longtemps pour se décomposer; et ce verset 10 du Psaume 16 prophétisait bien Sa résur­rection d’entre les morts.

La  résurrection  de Jésus ne contredit pas I ‘enseignement  d’Ésaïe  et  de Daniel  dans  l’Ancienne Alliance.  Lors  de  l’établissement du Royaume, tous les croyants qui sont morts ressusciteront et entreront dans le Royaume (Apocalypse 20 :4-5). L’apôtre  Paul  compara  cet  événement  à  la  fête  juive  des Prémices.  La première  gerbe  agitée  devant  le Seigneur,  en témoignage de toutes  les  autres  qui  sui­ vraiment, symbolisait la résurrection de Jésus. (1 Corinthiens  15 :20).

L’ASCENSION DU MESSIE

Le jour de la Pentecôte, Pierre pro­ clama non seulement que Jésus était ressuscité des morts, mais, ce qui est encore plus important, qu’II est maintenant Seigneur de tout l’univers.  Afin de prouver cette vérité, il se référa de nouveau aux Psaumes de David, cette fois au  110 :1 où David écrivit : « Assieds-toi à ma droite, jusqu’ à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied. »

À ses adversaires qui  Le questionnaient dans le  Temple,  Jésus avait demandé comment le fils de David pouvait également  être  son ” Seigneur “, étant donné que le père reçoit plus d’honneur que le fils. Ils ne purent répondre à cette question. Jésus ne répondit pas non plus à ce moment  là. Cependant,  la  réponse  qui s impose est que Jésus  est non  seulement  le Messie  de la lignée  de  David  mais qu’II est également le Fils de Dieu, c’est pour­ quoi  Il est  le Seigneur  de David. Par  conséquent, Pierre  cita  le Psaume  110 :1  (Actes  2: 33-36)  afin  de  prouver  que  Jésus  avait pris Sa  place à  la droite  du Père au  ciel  et  qu’II est  maintenant  « Seigneur et Messie », ce qui était à  la  base  de  l’effusion  du  Saint Esprit, événement  à  l’origine  de l’agitation  à Jérusalem  ce  jour-là.

Pierre  en  conclut  qu’étant  donné que  l’effusion  de  l’Esprit  avait  eu lieu, en accord avec Joël 2, Jésus devait  être  monté  au  ciel  parce  qu’II est Celui qui est  à l’origine de cette effusion.

Le RETOUR DU MESSIE

Au sein des cercles juifs, un bon  argument contre  le fait que Jésus  soit  le Messie  annoncé est l’absence du Royaume israélite promis, qui doit être dirigé par un descendant de David dans la ville de Jérusalem (Ézéchiel 34-37).  Le Nouveau  Testament  (Ou  la Nouvelle Alliance}  répond à cette critique  en  affirmm1t que Jésus  le Messie n’a pas fini Son travail et qu’II reviendra afin d’établir ce Royaume et régner depuis Jérusalem,  selon  la  promesse.

Quelques  jours après  la fête de la Pentecôte, Pierre se trouva à prêcher de nouveau au  peuple juif à Jérusalem. Il exhorta la nation au repentir afin que  le  Royaume vienne. Il expliqua en quelque sorte que Jésus attendait au ciel jusqu’à ce qu’ils se repentent, afin qu’II puisse revenir et établir Son Royaume (Actes 3 :19-22; Zacharie  12 :10-14).  Alors, Jésus   poserait  réellement   Ses pieds  sur  le  Mont  des  Oliviers (Zacharie  14 :4).

Mais la nation  ne  se  repentit pas à  l’occasion de la prédication  de  Pierre., et  elle  ne  l’a toujours  pas  fait.  Alors  le Seigneur  reste  au  ciel, attendant et  intercédant  pour  les  croyants. Entre-temps,  Son  plan se  poursuit néanmoins,  car  comme  Jésus  l’a  enseigné à Ses disciples,  l’évangile  doit  être  répandu  à  travers  le monde  entier  avant  la  fin  (Matthieu  24  :14).  Paul  a reconnu « qu’une  d’Israël   est  tombée dans  l’endurcissement jusqu’ à ce que  la totalité  des  païens  soit entrée  11     (Romains  1 1 :25). Alors la nation se repentira et II tout Israël  sera sauvé 11  (Romains  1 1 :26).

C’est au Retour de Jésus que le reste  du Psaume 2 trouvera son accomplissement. Le   Royaume   ou  le  règne  du  Fils  est  décrit  sous  la forme  d’une  II  verge  de  fer  II  qui brisera la rébellion entêtée de l’humanité  contre  le  Messie  de  Dieu (v. 9 et Actes 4 :23-28).  Cet événement  arrivera  au  Retour  de Jésus,  tel  que  nous  le  présente I ‘Apocalypse   19  :15  (Psaume 2:9)   où  Jésus,   en  tant   que Seigneur, détruit  I ‘anti Christ  ainsi que ses forces avant d’établir Son trône à Jérusalem et Son règne de justice   sur  la  terre   (Matthieu 25 :31).

Dans le Psaume 2 :10-12, le  psalmiste avertit  les  gens  de foire attention  à  l’autorité donnée au  Fils,  d’embrasser  Celui-ci  afin de ne pas Le fâcher et encourir Sa colère. Si le Retour du Messie fait l’objet  d’un  grand  espoir  pour ceux  qui  Le’  connaisse nt,  il  sera désastreux  pour  ceux  qui  ne  Le connaissent pas.  Le Messie attend au  ciel  afin  que  tous  viennent  à Lui.  Mais Il revient bientôt.

Sur l’île de Patmos, vers la fin du  premier  siècle,  l’apôtre  Jean  eut  une  vision  du  trône  de Dieu.  Devant le trône se tenait un Agneau  qui  avait  été  tué.  Un ange  introduisit  ce  personnage comme  étant le ”  Lion de la tribu de Juda  11  (Apocalypse 5  :5), qui avait vaincu et qui avait été trouvé digne  de  recevoir de  la  main du Père le livre qui représentait l’héritage  de  la  terre.  À  la première venue   de Jésus, qui culmina  en Sa  mort  sur  la  croix,  Il  était I ‘Agneau  de  Dieu,  sacrifié  pour les péchés du monde.  Suite à Son obéissance  en  tant  que  Serviteur ultime  du  Seigneur,  Dieu  L’a  ressuscité des morts et L’a maintenant élevé au-dessus de tout.




Les fêtes d’Israël et leur portée prophétique

Les fêtes! Le peuple d’Israël en a plusieurs, mais à l’occasion de cette revue, nous ne traiterons que celles que l’Éternel a ordonnées de célébrer. Nous les trouvons dans le chapitre 23 du livre de Lévitique. Il ne s’agit pas d’une étude approfondie, car tel n’est pas le but de cet article, mais plutôt d’une démonstration de la portée prophétique de ces fêtes.

Un jour où nous étions invités à entendre des explications sur la fête des Tabernacles (Sukkot en hébreu ou encore fête des Tentes ou Huttes) dans une synagogue où nous apprenions l’hébreu, le professeur nous posa cette question : « Vous, les Chrétiens, vous avez copié nos fêtes de Pâque et de Pentecôte ; pourquoi pas celle des Tabernacles ? » Bonne question, n’est-ce pas ?! Cet article veut répondre à cette question, qui reste pour plusieurs sans réponse.

De nos jours, le peuple juif ne peut pas observer ces fêtes de la même façon que lorsque le Temple était à Jérusalem, car les sacrifices ont cessé. À nous de rechercher maintenant les raisons prophétiques de ces fêtes.

Nous croyons que ces fêtes sont d’une grande importance, qu’elles sont une lettre d’amour de Dieu adressée au peuple d’Israël ainsi qu’au monde entier. Dieu a utilisé le peuple d’Israël pour parler au monde entier. La Bibleque nous avons nous est parvenue par l’intermédiaire du peuple d’Israël. Le Tanach (l’ancienne alliance) et la nouvelle alliance sont hébraïques ; notre foi chrétienne est une foi d’origine juive ; les écrivains du Nouveau Testament (ou de la nouvelle alliance) étaient tous Juifs à part (peut-être) l’auteur de l’Évangile de Luc et des Actes des apôtres. Nous remercions l’Éternel d’avoir utilisé le peuple d’Israël pour nous amener Sa Parole,la Bible.

Lévitique 23

Le livre du Lévitique nous relate les sept fêtes d’Israël, plus le « shabbat » qui est considéré comme étant la plus grande des fêtes (voir Lévitique 23.3-4). Le texte qui suit se trouve au chapitre 23, versets 5 à 8 :

Le premier mois, le quatorzième jour du mois, entre les deux soirs, ce sera la Pâque de l’Éternel. Et le quinzième jour de ce mois, ce sera la fête des pains sans levain en l’honneur de l’Éternel ; vous mangerez pendant sept jours des pains sans levain. Le premier jour, vous aurez une sainte convocation : vous ne ferez aucune œuvre servile. Vous offrirez à l’Éternel, pendant sept jours, des sacrifices consumés par le feu. Le septième jour, il y aura une sainte convocation : vous ne ferez aucune œuvre servile.

Dans ce texte, nous voyons les deux premières fêtes réunies ; elles vont ensemble.

La Pâque

Vous connaissez tous sans doute l’histoire de la première Pâque dans Exode 12 lorsque Dieu a ordonné à Moïse et à la nation d’Israël de tuer un agneau pour chaque maison et de mettre le sang de l’agneau sur les linteaux et les poteaux des portes, de rester à l’intérieur de leurs maisons jusqu’au matin, s’ils ne voulaient pas que leurs premiers-nés meurent. C’est à cette condition qu’ils seraient protégés par le sang. Nous, les croyants en Jésus-Christ, que célébrons-nous chaque année à notre Pâque (rien à voir avec les œufs et les lapins en chocolat des « Joyeuses Pâques ») ? Nous commémorons la mort, mais également la résurrection de notre Seigneur Jésus-Christ. Jean-Baptiste l’avait bien dit : Voici l’agneau de Dieu qui ôte le péché du monde (Jean 1.28-29).

Jésus, Yeshoua, est notre Pâque, notre Sauveur. Il est venu non pour couvrir notre péché, comme c’était le cas des sacrifices d’animaux, mais pour l’ôter.

Cette fête est célébrée en même temps que la Pâque. Cette première fête, celle dela Pâque, signifie prophétiquement que Jésus est le Messie immolé pour nos péchés.

Les pains sans levain

La deuxième, celle des pains sans levain, nous Le montre sans péché. Le levain représente toujours le péché dans les Saintes Écritures. Jésus était sans péché. Dans l’enseignement juif, le levain représente également le mal.

Voyons ce que dit le texte tiré de la première épître aux Corinthiens, chapitre 5, versets 6 à 8 :

C’est bien à tort que vous vous glorifiez. Ne savez-vous pas qu’un peu de levain fait lever toute la pâte ? Faites disparaître le vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain, car Christ, notre Pâque, a été immolé. Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité.

Il y a également une application pour le croyant en Jésus : le sang de Jésus ôte ou enlève notre péché et le pain sans levain nous enseigne que nous sommes mis à part pour Jésus-Christ ; nos péchés sont pardonnés. Oh, que nous sommes heureux d’avoir eu part au pardon des péchés ! Bien que notre nature pécheresse ou notre inclination à pécher se manifeste de temps à autre, le sang du Seigneur Jésus-Christ nous purifie de tout péché.

Dans le salut, il y a trois aspects. Lorsque nous avons mis notre foi dans le Seigneur Jésus-Christ, nous avons été sauvés, c’est-à-dire que nos péchés sont pardonnés, passés, présents et futurs. Cela s’appelle la justification. Maintenant que nous sommes sauvés, nous travaillons à notre salut. Cela s’appelle la sanctification. Un jour, lorsque nous passerons dans l’autre monde et que nous serons en présence de notre Seigneur Jésus-Christ, nous serons sauvés de la présence du péché. Cela s’appelle la glorification.

Ceci nous amène à la troisième fête dans Lévitique 23.9-11.

La gerbe (ou les premiers fruits)

L’Éternel parla à Moïse, et dit : Parle aux enfants d’Israël et tu leur diras : Quand vous serez entrés dans le pays que je vous donne et que vous y ferez la moisson, vous apporterez au sacrificateur une gerbe, prémices de votre moisson. Il agitera de côté et d’autre la gerbe devant l’Éternel, afin qu’elle soit agréée : le sacrificateur l’agitera de côté et d’autre, le lendemain du sabbat.

Cette troisième fête est la prophétie concernant la résurrection du Messie, de notre Seigneur Jésus-Christ. Il est mort ; Il est sans péché ; Il est ressuscité. La gerbe qui sort de terre symbolise la sortie du tombeau.

Dans la première épître aux Corinthiens, chapitre 15.20-23, nous lisons :

Mais maintenant, Christ est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui sont morts. Car, puisque la mort est venue par un homme, c’est aussi par un homme qu’est venue la résurrection des morts. Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ, mais chacun en son rang, Christ comme prémices, puis ceux qui appartiennent à Christ, lors de son avènement.

Jésus est ressuscité ; nous qui croyons en Jésus, nous serons également ressuscités (voir 1 Cor. 15.12-18). Après Sa résurrection, Jésus est resté sur terre 40 jours puis, 10 jours plus tard (ce qui fait 50 jours) le Saint-Esprit est descendu (Actes 2).

Le Sabbat

Ceci nous amène à la quatrième fête dans Lévitique 23.15-17.

Depuis le lendemain du sabbat, du jour où vous apporterez la gerbe pour être agitée de côté et d’autre, vous compterez sept semaines entières. Vous compterez cinquante jours jusqu’au lendemain du septième sabbat ; et vous ferez à l’Éternel une offrande nouvelle. Vous apporterez de vos demeures deux pains, pour qu’ils soient agités de côté et d’autre ; ils seront faits avec deux dixièmes de fleur de farine et cuits avec du levain : ce sont les prémices à l’Éternel.

En lisant ce passage, quatre choses doivent attirer notre attention :

–          les 50 jours
–          les deux pains
–          le levain
–          les prémices à l’Éternel

Les 50 jours : Après la résurrection, Jésus est resté 40 jours sur la terre et, 10 jours plus tard, le Saint-Esprit est descendu le jour de la fête de Shavuot (Pentecôte) pour faire naître à l’occasion de cette Pentecôte une nouvelle institution que nous appelons l’Église*, ou la fiancée du Messie ou du Christ. Le Saint-Esprit est descendu exactement 50 jours après la résurrection.

Les deux pains ont du levain et pourtant, dans la culture juive et dans les Écritures, le levain symbolise le péché. Nous pensons que ces deux pains représentent deux groupes de personnes ; les Israélites et les non-Israélites. L’Église a connu ses débuts avec le peuple israélite, mais elle a, à travers lui, atteint les non-Israélites. Ces deux pains ou deux groupes de personnes vont faire partie de cette nouvelle institution qui est l’Église*. La présence du levain nous indique que le péché fait encore partie de la réalité de cette institution ; elle n’est pas parfaite, pardonnée par le sang du Messie, certes, mais pas parfaite. Dieu nous rappelle que ce n’est pas par nos œuvres que nous sommes sauvés. Nous ne sommes pas meilleurs que la nation d’Israël, nous sommes sauvés par la grâce. D’ailleurs, le salut a toujours été obtenu par la grâce. Le psalmiste s’exclame : Délivre-moi de toutes mes transgressions… (Psaume 39.8a).

Ces quatre premières fêtes, qui ont lieu au printemps, ont été prophétiquement accomplies dans l’histoire de ce monde. De nos jours, c’est comme si nous en étions à « l’été » dans la chronologie des fêtes.

Il reste encore trois autres fêtes à considérer. Ce sont celles qui ont lieu en automne. Ces fêtes n’ont pas encore été accomplies prophétiquement mais nous les verrons s’accomplir dans le futur. Et c’est justement pourquoi nous les Chrétiens n’avons pas encore « copié », pour reprendre le terme de l’intervenant à la synagogue, ces fêtes de l’automne. En effet, l’épître aux Colossiens, chapitre 2 et versets 16, 17 nous dit :

Que personne ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d’une fête, d’une nouvelle lune, ou des sabbats : c’était l’ombre des choses à venir, mais la réalité est en Christ [Messie].

L’épître écrite aux Hébreux en parle également, au chapitre 10 et verset 1 :

En effet, la loi qui possède une ombre des biens à venir et non l’exacte représentation des choses, ne peut jamais, par les mêmes sacrifices qu’on offre perpétuellement, chaque année, amener les assistants à perfection.

La fête des Trompettes (ou Rosh-Hashana – Nouvel An)

L’Éternel parla à Moïse, et dit : Parle aux enfants d’Israël, et dis : Le septième mois, le premier jour du mois, vous aurez un jour de repos, publié au son des trompettes, et une sainte convocation. Vous ne ferez aucune œuvre servile et vous offrirez à l’Éternel des sacrifices consumés par le feu. (Lévitique 23.23-25)

Cette fête est une belle fête ; c’est la cinquième fête! Une trompette (shofar) sert à avertir, prévenir, rappeler. La trompette peut casser les oreilles pour attirer notre attention. Je crois que le message prophétique de cette fête est de rappeler le peuple d’Israël dans sa totalité dans le pays que Dieu leur a donné. Aujourd’hui, seule une partie est retournée, mais un jour ils retourneront dans leur totalité (voir Ézéchiel 36 et Deutéronome 30). Je crois aussi que la fête des Trompettes annonce le rappel d’un autre groupe à rejoindre son Messie au ciel : la fiancée de Christ (Jean 14.1-3). C’est ce que nous appelons l’enlèvement de la fiancée (l’Église*) ; événement qui peut arriver à tout moment, de façon imminente. Nous aspirons à dire : « Maranatha, viens Seigneur Jésus ! ». Dans la première épître aux Thessaloniciens 4.16-18, il est écrit :

Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles.

« Consolez-vous par ces paroles » : nous avons besoin d’être consolés. Sans cet espoir, la vie n’a aucun sens. La fête des Trompettes : une trompette pour le retour des Israélites dans leur pays et une trompette pour l’enlèvement de la fiancée. Mais lorsque la fiancée (l’Église) montera vers le Seigneur, il y aura un temps de chaos sur la terre où l’anti-Christ viendra. C’est une époque connue sous le nom de « la Grande Tribulation » ou « la détresse de Jacob » (Jérémie 30 :7). Le livre de l’Apocalypse nous dit que vingt-cinq pourcent des hommes plus un tiers des hommes périront. C’est à ce moment-là que toutes les nations seront contre la petite nation d’Israël. À la fin de la tribulation, Israël se tournera vers son Messie (voir Zacharie 12.10).

Ceci nous amène à la sixième fête, celle de Yom Kippour ou du Grand Pardon dans Lévitique 23.26-27.

Le jour du Grand Pardon ou des expiations

L’Éternel parla à Moïse et dit : « Le dixième jour de ce septième mois, ce sera le jour des expiations : vous aurez une sainte convocation, vous humilierez vos âmes et vous offrirez à l’Éternel des sacrifices consumés par le feu. Vous ne ferez aucun ouvrage ce jour-là, car c’est le jour des expiations, où doit être faite pour vous l’expiation devant l’Éternel, votre Dieu. »

Chaque année dans les synagogues, le jour de Yom Kippour nos cœurs sont attristés pour nos amis israélites qui ne comprennent pas encore que l’expiation a été faite pour leurs péchés. Les mizvot (bonnes œuvres) ne suffisent pas : il faut recevoir ce pardon en Yeshoua (Jésus). Yom Kippour, c’est le jour de la repentance pour toute l’année écoulée. C’est un temps pour faire la paix avec Dieu. Mais un jour viendra où toute la nation d’Israël se tournera vers le Messie d’Israël pour recevoir ce kippour. Cela se passera à la fin de la tribulation quand ils prononceront cette phrase qui se trouve dans Matthieu 23.37-39 : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !

Il est intéressant de constater que deux chapitres auparavant, au chapitre 21 de l’Évangile de Matthieu, lorsque Jésus entra dans Jérusalem, on lui dit : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! On a intitulé ce passage “L’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem”. Si un Romain était passé par là ce jour-là et avait vu cette soi-disant entrée triomphale, il se serait très certainement moqué de l’appellation. Il aurait très bien pu dire : « Vous voulez voir une entrée triomphale ? Et bien vous auriez dû être à Rome lors de l’entrée triomphale de César quand il a conquisla Gaule. Elle a duré trois jours. » Celle de Jésus aurait été misérable en comparaison. Cette entrée de Jésus à Jérusalem ce jour-là n’avait rien de triomphal ; ce n’en était d’ailleurs pas le but. Le Seigneur, deux chapitres plus tard, pleure sur Jérusalem. Jésus aime Son peuple. Le peuple, la nation l’avaient rejeté en tant que Messie et il dit aux versets 38, 39 du chapitre 23 de Matthieu :

Voici, votre maison vous sera laissée déserte ; car, je vous le dis, vous ne me verrez plus désormais jusqu’à ce que vous disiez : « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »

Jésus parle à Son peuple, au peuple d’Israël. En ce jour-là le peuple le reconnaîtra en tant que Messie. Et savez-vous ce qui se passera lorsqu’ils prononceront cette phrase ?

Alors je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication, et ils tourneront les regards vers moi, celui qu’ils ont percé. Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique, ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier-né. (Zacharie 12. 10)

Jésus est notre kippour, c’est-à-dire notre expiation pour les péchés. Il a pris sur Lui le châtiment pour nos péchés. À l’époque du Temple, le grand-prêtre apportait le sang d’un agneau sans tache pour expier les péchés du peuple. Jésus a expié nos péchés. Ésaïe en parle au chapitre 53 de son livre, aux versets 3 à 7 : … homme de douleur… frappé par Dieu et humilié… il était blessé pour nos péchés, meurtri pour nos iniquités…conduit comme un agneau qu’on amène à la boucherie…

Jésus a expié nos péchés …une fois pour toutes… tel que nous le dit l’Épître écrite par l’apôtre Paul (Saul) aux Hébreux (9.12-14) :

… Il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle. Car si le sang des taureaux et des boucs, et la cendre d’une vache répandue sur ceux qui sont souillés, sanctifient et procurent la pureté de la chair, combien plus le sang de Christ (Messie) qui, par l’Esprit éternel, s’est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant !

Il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés (Hébreux 10.4)

Il n’y a plus de Temple, donc plus moyen d’expier les péchés par le sang de l’agneau et le livre du Lévitique nous dit que sans sacrifice sanglant il n’y a pas de pardon des péchés (Lévitique 17.11). Car la vie de la chair est dans le sang. Je vous l’ai donné sur l’autel, afin qu’il serve d’expiation pour vos âmes.

La fête des Tabernacles, des huttes ou des tentes (Sukkot)

La septième et dernière fête aura été accomplie prophétiquement ; elle est décrite au chapitre 23 du Lévitique, versets 34 : Parle aux enfants d’Israël, et dis : Le quinzième jour de ce septième mois, ce sera la fête des tabernacles en l’honneur de l’Éternel, pendant sept jours.

Cette fête était connue comme étant « la fête ». Le roi Salomon a choisi cette fête pour inaugurer le temple de Jérusalem. Le prophète Zacharie, l’un des derniers prophètes, prophétise que la fête des Tabernacles deviendra aux temps messianiques un festival universel où toutes les nations viendront à Jérusalem pour se prosterner devant Dieu et pour célébrer « la fête ». Voir Zacharie 14 versets 1 à 20, et en particulier le verset 16 : Tous ceux qui resteront de toutes les nations venues contre Jérusalem monteront chaque année pour se prosterner devant le roi, l’Éternel des armée, et pour célébrer la fête des tabernacles…

Le mot « tabernacle » veut dire habiter, communier, vivre ensemble. Lorsque le peuple d’Israël aura reconnu Jésus en tant que Messie d’Israël au jour de Yom Kippour, le Messie reviendra avec sa fiancée afin d’habiter parmi Son peuple Israël. Voir Zacharie 14.3-9 et Apocalypse 19.11-16. Cette entrée sera vraiment triomphale ! Oui, ce sera la vraie entrée triomphale de Jésus. Quel jour formidable ce jour sera ! Nous ne pouvons que dire : « Maranatha, Viens Seigneur Jésus » !

Dans le livre de la Genèse, il est écrit au chapitre 12, verset 3 cet avertissement : Je bénirai ceux qui te béniront et je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi. Les hommes de la terre feraient bien d’y prêter attention de nos jours !

Nous pouvons donc voir dans ce chapitre du Lévitique tout le plan de la rédemption pour Israël et pour les nations ; la naissance de la fiancée (Église*) du Messie ; c’est-à-dire les croyants dans Yeshoua Ha Machiakh (Jésus le Messie) ; le retour total du peuple d’Israël dans son pays ; l’enlèvement de la fiancée du Messie au ciel (Jérémie 14.1-3) ; la nation d’Israël reconnaissant le vrai Messie ; le retour du Messie, le Seigneur Jésus-Christ (nom qui signifie Sauveur-Messie), lequel reviendra pour Son peuple Israël (Zacharie 12 à 14). Toutes ces promesses se sont accomplies ou doivent encore s’accomplir en Jésus, le Messie d’Israël.

Tout un programme, n’est-ce pas ? Voila donc pourquoi nous les Chrétiens célébrons les fêtes du printemps comme étant accomplies et nous célébrerons les fêtes de l’automne lorsque le Messie reviendra ! Maranatha, reviens Seigneur Jésus !

*Il est vrai qu’il y a aujourd’hui une vraie confusion avec le nom Église, qui veut vraiment dire une assemblée de croyants en Jésus. Au début, tous les croyants en Jésus étaient Israélites et plus tard les non-Israélites se sont joints à eux. Il faut néanmoins distinguer la vérité de l’erreur.

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